Nos plongées adaptées « multi niveaux », se déroulent principalement sur les sites de l’Archipel des Embiez, riches en faune et flore méditerranéenne, dont les principaux sont décrits ci-après.

De 0 à -20 mètres de profondeur :

Les Magnons – Les Grottes (3 à 20 m)

Situé au Nord des rochers des Magnons, ce spot est notre site de prédilection pour faire une randonnée subaquatique (promenade en surface équipé d’une combinaison de plongée, d’un masque, d’un tuba et d’une paire de palmes) ou pour effectuer un baptême de plongée.

Vous y verrez des bancs de Castagnoles, de Sars, de Saupes, mais aussi des Etoiles de mer, des Oursins et peut-être des Poulpes, des Barracudas, un Mérou, un Congre, des Flabelines et plein d’autres espèces aquatiques.

Les Magnons – La Balise (4 à 20 m)

Un des sites préférés des « Mousquemers », (Jacques-Yves Cousteau, Philippe Tailliez et Frédéric Dumas), que l’on nommait aussi dans le passé le « Sec aux amphores » car nous pouvions y trouver de nombreux débris de poteries plus ou moins antiques.

Vous y rencontrerez des Mérous, des Barracudas, des Liches, des Dorades Royales et des Dentis en plus de toutes les espèces que l’on voit communément en Méditerranée mais aussi toute une vie fixée sur les parois des diverses roches entre lesquelles vous slalomerez.

La Sèche Guenaud (4 à 20 m)

Un des sites les plus riches en faune et flore aquatiques et donc incontournable de ce secteur. Il est très abrité du vent d’Est. Il est constitué de plusieurs grosses roches ou vous pourrez vous faufiler pour observer la vie fixée telle que mur de Gorgones rouges, Anémones encroûtantes, diverses variétés d’Eponges, des Doris Tricolores et Dalmatiens, des planaires. Vous y rencontrerez des Corbs, des Murènes, de jeunes Mérous, des Congres, des Rascasses, Sars tambours et plein d’autres espèces plus courantes.

Basse Renette (4 à 20 m)

Une série de roches tout en longueur du Nord au Sud. Tout au bout en direction du Sud, vous trouverez une statue de sirène qui fait la lecture à 2 jeunes Mérous quelque peu farouches et qui vont fuir dans leur trou de protection. Ne bougez plus, respirez lentement et ils reviendront vous rendre visite. Une Mostelle leur tient souvent compagnie. N’hésitez pas à fouiller dans les failles horizontales pour y observer des Galatées, de petits crabes et des crevettes. Sinon sont souvent au rendez-vous, les bancs de Sars, de Castagnoles, de Saupes, les traditionnels labres, créni-labres, girelles et certains jours vous croiserez des Barracudas, des Dantis, des Dorades Royales et peut-être même un Lièvre de Mer.

De -12 à -27 mètres de profondeur :

Les Basses de la Moulinière (12 à 25 m)

Formées de 3 gros blocs rocheux entremêlés de rochers et éboulis ou vous pourrez vous promener pour croiser de nombreux Mérous, Barracudas et peut-être des Loups de mer.Les nombreuses failles hébergent Murènes, Congres et Langoustes et les parois sont recouvertes de Gorgones rouges et Gorgones jaunes.Le site est entouré de sable et posidonies donc pas la peine de vous aventurer ailleurs dans l’espoir de trouver d’autres cailloux.

La Classique (13 à 27 m)

Ce site porte bien son nom puisque nous y trouvons tout le panorama de la faune et flore méditerranéennes. La roche de taille imposante est coupée de grandes failles et agrémentée de trous et d’éboulis sur sa périphérie. Elle abrite et héberge Mérous, Congres, Murènes et Langoustes. Sa face Est est couverte de Gorgones et de spongiaires. Aux alentours en vous écartant un peu, vous trouverez d’autres petites roches livrées garnies.

De -20 à –40 mètres de profondeur :

La Pierre du Jas(26 à 38 m)

Une roche pas très grande puisque 10 minutes vous suffiront pour en faire le tour donc prenez votre temps pour fouiller dans ses anfractuosités. La face Nord est couverte de magnifiques Gorgones rouges et bicolores. Dans les failles, se cachent Murènes, Congres, Mostelles et Langoustes et les mérous qui naviguent sur cette roche vont s’y abriter dès que vous les approchez d’un peu trop près. Quelques fois, un poisson lune ou « Mola-Mola » vient vous rendre une petite visite.

Le Plateau à Mérous (23 à 33 m)Sur un vaste plateau entrecoupé de nombreuses failles, vit toute une population de gros pères débonnaires et ventrus qui arrivent à se glisser avec aisance dans les anfractuosités.Il est également très riche sur le plan de la faune et de la flore. Avec un peu de chance, vous pourrez y croiser un poisson lune ou « Mola-Mola ».

La Pierre à Duval (28 à 36 m)

La Merveilleuses (23 à 40 m)

Si vous ne devez faire qu’une seule plongée sur le secteur des Embiez, c’est assurément celle-là. La partie la plus haute, forme un gros massif dont le tombant se trouve sur la face Nord-Ouest. La profondeur se situe plutôt sur la face opposée. Le pourtour de cette partie est parsemé de pierres qui méritent une petite visite.La flore sur l’ensemble du spot est particulièrement riche en Gorgones, Eponges diverses et feront votre régal. La faune y est aussi abondante puisqu’outre les autochtones, Mérous, Congres, Murènes, nous y trouvons des bancs de Barracudas et Dentis qui sont attirés par le buffet campagnard fait de multitudes de petits poissons.

La Pierre à Christian (28 à 50 m)

Roche de taille modeste et isolée sur le sable. Sa particularité réside dans ses 2 failles perpendiculaires sur sa face Sud. Elle héberge à la fois Congres, Murènes, Mérous et quelques fois aussi une Mostelle. Soyez attentifs, car vous pourrez y observer les crevettes nettoyeuses. N’oubliez pas de regarder en pleine eau pour y voir passer un poisson lune ou « Mola-Mola ».

La Pierre Athéna (28 à 38 m)

Epaves

La Mona (28 à 35 m) à 25 minutes de navigation par mer calme.
Remorqueur portuaire de la marine nationale Française, de taille modeste, coulé en 1987 sur un fond de sable, légèrement incliné sur tribord et pour servir de site à la faune et flore marines. Il fut construit en 1949 et mesure un quinzaine de mètres de longueur.Epave très « mignonne » du fait de son état et de sa fière allure, elle ravit les amateurs de photographie. La petite cabine protège depuis 25 ans sa barre d’acier en bel état. Hélas plus d’hélice visible.Un peu concrétionnée par des bryozoaires et habitée de crustacés.

Le Maraudeur (32 à 45 m) à 40 minutes de navigation par mer calme

Bombardier Américain bimoteur, pouvant emmener sept hommes à bord, construit en 1940 et abattu en août 1944 par la DCA lors d’une mission d’une escadrille chargée de bombarder et détruire les batteries du cuirassé « Provence » aux mains des Allemands.

Il est posé sur un fond de Posidonie et de sable en plusieurs morceaux.

A 45 m au sable :

  • 3 gros fragments d’ailes
  • Une roue et sa jambe de train
  • 2 moteurs Pratt & Whitney, hélice quadripale

Puis à la remontée vers 32 m à la limite de la posidonie :

  • Empennage de l’appareil.
  • 2 tourelles équipées de mitrailleuses 12,7 mm Browning (l’appareil était équipé de 12 de ces mitrailleuses !)

L’arroyo (25 à 36 m) à 45 minutes de navigation par mer calmeL’Arroyo est lancé en 1921. Navire équipé de citernes, sa mission était de distribuer de l’eau potable aux autres bateaux et aux troupes de l’armée française. Il mesurait 55 mètres de long et jaugeait 682 tonneaux. Son moteur avait une puissance de 875 cv. L’Arroyo fut utilisé en Indochine jusqu’en 1953, puis fut rapatrié à Toulon.La Marine Nationale décide alors de le couler pour le G.E.R.S qui vient de se créer.Le 18 août 1953, il est remorqué près de l’îlot des Deux Frères. C’est le Commandant Taillez, du G.E.R.S qui dirige l’opération. Soixante kilos de dynamite ont été placés en deux endroits : 20 kg pour les citernes et 40 kg dans la salle des machines. La déflagration détruit une partie de la coque. Le navire ne sombre pas au point prévu. Un léger courant le déporte, et la proue se fracasse sur un écueil rocheux.

La poupe gît à 36 mètres sur un fond de sable. Le safran et l’hélice sont visibles et en bon état. La dunette est ouverte, et l’on peut y pénétrer pour admirer la barre de l’Arroyo.En continuant vers la proue, les superstructures et le pont sont assez abîmés. La cheminée a disparu et repose sur bâbord. Le cabestan est en très bon état ainsi que les bittes d’amarrage. A l’inverse les citernes ne sont plus qu’un champ de débris épars. L’épave a de nombreux passages permettant aux plongeurs d’accéder à ses entrailles.Le trou de la cheminée cache des congres. L’épave est également un repère pour les chapons et les poulpes. Enfin comme la plupart des épaves de la côte varoise, les Castagnioles et Apogons règnent en banc autour de l’Arroyo.

La capacité d’Eurybie, notre bateau, nous permet également de pouvoir découvrir des sites plus éloignés, tels que :

  • A l’Ouest , le P38, belle épave de chasseur bombardier très appréciée (la Ciotat) avec au retour, possibilité de plonger en « double tank » sur les grottes de la Fauconnière,
  • A l’Est du cap Sicié, dans la zone des deux frères, où se trouvent, outre des sites poissonneux, de célèbres épaves telles que l’Arroyo (bateau citerne de la marine, le Dornier (hydravion trimoteur crashé en 1945) et le Tromblon (chaloupe canonnière)